François Asselineau, président de l'Union Populaire Républicaine (UPR), a proposé d'allouer entre 5 % et 10 % des réserves de la Banque de France en Bitcoin. Selon lui, cette stratégie permettrait de "garantir la solvabilité de la Banque de France à horizon de 2130" et de faire de la France un acteur majeur des cryptomonnaies.
Le Bitcoin, un instrument de souveraineté nationale ?
François Asselineau voit le Bitcoin comme un outil pouvant renforcer l'indépendance financière de la France face au système monétaire international dominé par le dollar et l'euro. "J'ouvre le débat sur le Bitcoin comme instrument de souveraineté pour la France et de liberté pour les Français", a-t-il déclaré sur X (anciennement Twitter) (source).
D'autres nations, comme le Salvador, ont déjà adopté le Bitcoin comme monnaie légale. Cependant, l'intégration de la cryptomonnaie dans les réserves nationales reste une question largement débattue.
Les réserves de la Banque de France et le Bitcoin
Actuellement, la Banque de France ne considère pas le Bitcoin comme un actif de réserve. Toutefois, elle explore les technologies blockchain pour des transactions interbancaires, notamment via des initiatives avec la Société Générale (source).
L'intégration du Bitcoin dans les réserves nationales pourrait diversifier les actifs de la Banque de France, mais cela pose des risques de volatilité et de sécurité. Les défenseurs de cette idée estiment cependant que la rareté du Bitcoin en fait un actif résistant à l'inflation.
Opposition des institutions financières
Denis Beau, premier sous-gouverneur de la Banque de France, a déclaré que le Bitcoin est un actif hautement spéculatif, sans valeur intrinsèque, et qu'il ne doit pas être considéré comme une monnaie (source). La Banque centrale européenne partage cette position et préfère travailler sur un euro numérique réglementé.
Un débat au-delà des frontières
Sur la scène internationale, certains pays envisagent d'intégrer le Bitcoin dans leurs stratégies économiques. Aux États-Unis, l'administration Trump a validé la création d'une réserve stratégique de cryptomonnaies, renforçant ainsi la position du pays dans l'économie numérique. En revanche, la Banque centrale européenne, sous la présidence de Christine Lagarde, exclut pour l'instant toute adoption du Bitcoin dans ses réserves (source).
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